


Ce n’est pas à proprement parler une histoire de l’Amour à Paris, le sujet serait trop vaste… C’est l’histoire de l’amour avec un petit “a”, de l’amour facile, vénal, et même de la prostitution. Embelli par le recul du temps, tout ce qu’il peut y avoir d’odieux dans l’exercice de l’”Amour métier” dont parlait François Villon, disparaît. Les Margots et les ribaudes rejoignent dans l’histoire les amoureuses fidèles et leur farandole nous conduit des étuves et des “clapiers” du Moyen-Age, à la place des Vosges des grandes courtisanes, de la maison de la Gourdan, illustre lieu de plaisir où débuta dans la vie galante Mme. du Barry, à la Salpétrière où flotte encore le fantôme de Manon, au Palais-Royal où Bonaparte cherchait l’aventure, à la prison Saint-Lazare où étaient enfermées les filles de Bruant.