
Deux personnages s’affrontent dans ce film : la femme multiforme, tour à tour jeune fille un peu sauvage ou mondaine sophistiquée et, en face d’elle, le microscope qui l’examine d’un œil moqueur. Les charmes féminins défilent sur l’écran, grossis plusieurs centaines de fois. Nous allons des yeux aux lèvres, des dents aux cheveux, des os qui dessinent la silhouette aux muscles qui l’ornent. Cette visite accomplie, le microscope analyse sur le mode ironique les divers composants chimiques d’un joli corps féminin : sucre, sel, charbon, métaux et surtout l’eau, ces 74 % d’eau qui entrent dans la recette de la Beauté.